L’été est bel et bien là, et pour qui aime faire des cyanotypes, la météo est optimale.
Les jours d’orage, ciels couverts et faible luminosité, en avant la préparation des papiers et du mélange, bien à l’abri des UV dans l’atelier.

Couper le Fabriano avec amour et précision, démonter les couvertures des petits carnets, badigeonner les pages qui deviendront kakemonos ou marque-page…
Les jours de fort ensoleillement -et on n’en manque pas cette année- sortir les trésors des armoires noires et imaginer de nouvelles compos: négatifs, herbiers virevoltent sur le papier jusqu’à ce à ce que la plaque de verre et les pinces les emprisonnent le temps de l’exposition au soleil.

Les images se révèlent très rapidement ces jours-ci, vu que nous atteignons des records de températures en altitude. 34° à 1100m, c’est pas si souvent…
Alors les plaques s’enchaînent vite: 5 à 8 mn d’exposition, et hop, au bain, on rince, on met à sécher. Il fait si chaud dehors que quand je porte les plaques, je me prends pour un boulanger, j’ai l’impression de rentrer dans un four et de mettre mes cyanos à cuire! J’en oublie même parfois de mettre ma blouse et mes jambes et tee-shirts sont constellés de bleu.
Va falloir que je fasse bientôt de la teinture sur tissu pour les récupérer (mes tee-shirts, pas mes mollets!)
Une réflexion sur “Cyanotypes: entre orages et canicule”