Hier je devais faire mes derniers essais de cyanotype avant de fermer mon atelier à la montagne. Mais ce matin, le ciel était si bleu après cette nuit de presque-pleine-lune que je n’ai pas pu me résoudre à tout ranger. Avec cette énergie que donne l’urgence, j’ai déployé mes trésors de papier déjà badigeonnés de solution, et hop, quelques négatifs du Québec, quelques végétaux d’Ariège, et en avant la chimie!
J’ai laissé faire le soleil, si franc, si généreux pour une deuxième moitié d’août. D’habitude le 15 août ici ressemble à la ligne de partage des eaux entre l’été et l’automne. Brusquement, le temps se gâte, les orages se multiplient, et très vite on refait des feux dans la cheminée. Heures de grâce, l’été joue les prolongations, on fermera les valises et les malles plus tard… et ainsi sont sorties les dernières impressions.

