Avec l’arrivée du printemps, j’ai eu envie de revenir au rhodoïd et d’expérimenter sa souplesse plastique. La technique est celle de la pointe sèche, et toutes sortes d’outils peuvent être utilisés pour laisser une trace sur la plaque, comme les fameuses pointes et roulettes de Mathieu Coulanges.
L’autre avantage c’est que les plaques sont souples et peuvent donc être découpées assez facilement. On obtient ainsi des matrices aux formes moins classiques qu’avec du zinc ou du cuivre. Certes, on peut aussi découper le métal mais cela nécessite l’achat d’un bocfil et une certaine dextérité. Le plexiglas fin, à l’inverse, se découpe au cutter ou aux ciseaux.
Autres atouts : la matrice est transparente et on peut donc travailler son trait en plaçant son dessin ou ses esquisses sous la plaque. Attention toutefois, à l’impression le dessin sera inversé sur le papier !
Enfin, les formes découpées peuvent servir à embosser le papier sans risquer une trop grande épaisseur sous presse.
J’ai centré mes expérimentations autour du thème du printemps et voici quelques unes de mes gravures : jardin, cocon, forêt et kimono sakura...


A suivre …




