Encore un mois d’été et de belle lumière pour expérimenter la technique du cyanotype. Ca tombe bien, dans le tout dernier vide-grenier où je suis allée dans l’Aude, je suis tombée par « hasard » sur de vieilles plaques photographiques du début du siècle dernier. Il ne m’en fallait pas plus pour relancer mes expérimentations. Quelle émotion de faire resurgir du passé ces corps et visages d’enfants, petites filles endimanchées, intimidées devant cette invention encore naissante à l’époque.
Les impressions sont un peu fantomatiques, on ne distingue pas bien les traits des visages, ni les motifs des robes… J’ai un faible pour le petit personnage en costume marin et coupe de cheveux au carré: garçon ou fille? Peu importe, le voilà très présent, propulsé à la vitesse de la lumière de son décor début XXème à mon image de profil sur Facebook. Le petit bonhomme ne m’en voudra pas de ce voyage clandestin, de ce bond technologique entre les premières photos et celles, numériques, surabondantes des réseaux sociaux. J’ai pour viatique la technique du cyanotype qui fait si bien le lien entre les époques. La magie du bleu, sans doute.
Et puis il y a ces deux grandes feuilles de papier Fabriano que j’avais badigeonnées de solution le mois dernier. Bien sèches, à l’abri de la lumière d’août, elles attendaient sagement leur heure. Alors ce matin, un jour avant de fermer l’atelier des cimes, alors que l’été et le soleil redoublaient d’éclat, elles ont fait enfin leur sortie, avec une débauche de fleurs séchées, de branches, de graines… bref le grand jeu en prévision des expositions d’automne.




Très beau et émouvant le tirage de l’enfant !
Belle expo à venir 😉
Floriane
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Merci!
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