Oui, vous avez bien lu ! Ceci n’est pas un article vantant les vertus du lait d’amande ou de riz mais sur mes essais d’impressions de végétaux sur tissu. Le format choisi est celui du lé de tapisserie qui traditionnellement mesure 53 cm de large pour 1m50 de haut.
Je découvre les étapes et conseils multiples pour l’ecoprint sur internet et je dois dire que je tâtonne pas mal. Il y a d’abord l’étape du mordançage qui consiste à rendre le tissu plus réceptif à l’impression de végétaux. Le tissu en matière naturelle -du coton, pour me essais- doit être lavé puis passé dans un bain de vapeur avec un mélange d’eau et de poudre d’alun. Ensuite, on le rince et on le laisse sécher. Le tissu est ainsi prêt pour l’étape suivante.
Ensuite, on dispose les végétaux sur le tissu qu’on recouvre d’un film étirable avant de le rouler en un boudin bien serré qu’on ficelle pour que l’ensemble se tienne.



Puis, deuxième bain de vapeur pour 20mn environ.
Enfin, une fois le tissu un peu refroidi, on déroule le tout, on enlève le film, on secoue le tissu pour le débarrasser des morceaux de feuilles ou de fleurs. Il faut ensuite le passer dans un dernier bain d’eau chaude avec une pincée de sulfate de fer pour faire ressortir et fixer les impressions.
Les impressions sont plus ou moins présentes selon le type de végétaux et les tanins ou couleurs qu’ils contiennent, c’est toujours une surprise.


Bref, cet éloge du végétal et aussi celui de la patience et de la lenteur.
Formidable ! Merci, Muriel !
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Merci Gilles, lecteur fidèle !
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