Les jours où le noir gagne du terrain, où la peur des matins bruns fait frissonner , je compose un petit bouquet comme remède à la mélancolie.
Bien-sûr, un ou deux jours après, tout est à recommencer, le bouquet déjà s’étiole, hélas le gris s’immisce et se mêle de tout.
Mais à y regarder de plus près, il y a dans cette fanaison une beauté particulière qui tient plus de la fragilité que de la couleur. Il y a dans cette contemplation toute simple une façon totale de dire oui à la vie, oui à ce qui passe, oui au fait de passer soi-même aussi.
Tout à fait d’accord!
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