
(#monaventlittéraire2020, Jour 16 : après, promis j’essaie de coller au calendrier de l’Avent sans avoir deux jours de retard !)
Arrivée en retard à la conférence de rédaction de Charlie Hebdo le funeste matin du 7 janvier 2015, Catherine Meurisse se consacre depuis entièrement à la Bd. Je voulais mettre en exergue son album « La Légèreté », celui qu’elle a écrit un peu comme une thérapie après les attentats mais voilà, il est tellement poétique et léger qu’il s’est envolé de ma bibliothèque ! J’ai dû le prêter et on ne me l’aura pas rendu… tant pis, ou tant mieux pour celui qui l’a en sa possesion.
Le fait est que j’ai retrouvé un autre album de Catherine Meurisse que j’aime beaucoup aussi. « Les grands espaces » dessine en pointillé une enfance passée à la campagne, entre arbres, boutures et bouquins. Une enfance qui ressemble un peu à la mienne, ou du moins, à ce qu’étaient mes grandes vacances.
Les personnages malicieux qui déambulent au milieu de la nature, sous des grands arbres ou dans des potagers me semblent très familiers. Le texte aussi, teinté de nostalgie, parle à mon coeur. Voici trois de mes planches préférées pour vous donner une idée de cet univers et de la poésie poignante des questions que se posent la narratrice.


Voilà, si vous n’avez pas encore fini vos cadeaux de Noël, et si ce que je vous en raconte vous a touché, je vous invite à offrir cet album ou La Légèreté, vous ferez certainement des heureux!