Le chant des confinés, III : Le temps du lilas par Barbara

Bientôt deux mois ici dans la maison des cimes et voilà que fleurissent les lilas, déjà fanés en plaine me dit-on. Aubaine, je tombe sur une série de recettes consacrées au lilas: sirop, gelée, vin de fleurs…

Ni une, ni deux, me voilà partie au bout du chemin, sur le petit pont bordé de lilas mauve chargés de fleurs. Je fais une belle moisson de branches odorantes, enivrantes, presque.

Mais le chant des confinés dans tout ça, me direz-vous? Et bien, la chanson s’est imposée à moi bien avant que je ne tombe sur les recettes. Je la fredonnais en passant le pont où les belles grappes se formaient, s’épanouissaient jour après jour.

Vous la connaissez sans doute, c’est Barbara qui la chantait, qui nous parlait du temps des lilas si vite passé et qu’il ne faut surtout pas laisser filer :

Mais va t’en balancer à ses branches,

Va t’en rêver dans ses jardins,

Va t’en traîner, hanche contre hanche,

Du soir jusqu’au petit matin,

Mais va t’en profiter du temps du lilas,

Du temps de la rose offerte,

Du temps des serments d’amour,

Du temps des toujours, toujours.

Ne reste pas là, va t’en le cueillir.

Il passe et puis adieu Berthe.

T’en fais pas pour moi : j’ai mes souvenirs

Du joli temps du lilas…des serments d’amour,

Du temps des toujours, toujours.

Ne reste pas là, va t’en le cueillir.

Il passe et puis adieu Berthe.

T’en fais pas pour moi : j’ai mes souvenirs

Du joli temps du lilas..

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Publié par

lapoudredestampette

La gravure représente la dernière étape en date de mon parcours artistique, après un long détour par la peinture à l’huile, l’acrylique et le collage. Depuis une dizaine d'années, je travaille l’estampe et ses nombreuses techniques d’impression à L’Atelier de la Main Gauche à Toulouse. Ce lieu encourage la pratique d’une gravure propre où l’emploi de produits toxiques est réduit au maximum. Je m’intéresse aussi à d'autres techniques d'impression comme le cyanotype, procédé photographique ancien.

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