
La série « Maisons » se poursuit…
A présent, elles se baladent, se posent sur des îles au hasard, des îles rêvées, des îles parcourues…Elles dessinent une cartographie intime où le mobile et l’immobile tissent une histoire, et tout devient fluide, possible.
Parfois, maintenant, mes petites maisons se collent l’une à l’autre, telles les moutons pendant l’estive, elles font société, forment un village minuscule dans lequel des affinités peut-être se créent, des amitiés se nouent.
Au soir, tout autour, la mer est agitée, alors les gens se serrent pour la veillée et les anciens racontent des histoires apportées par le vent et les tempêtes, toujours les mêmes.
Les plus petits s’endorment, blottis dans des peaux de bête ou contre le sein de leur mère, bercés par des voix mêlées aux vents contraires.