Après une soirée d’anniversaire dans un bar dont je me suis enfuie presque en courant, je réfléchissais ce matin à mon intolérance au bruit, comme d’autres parleraient de leur intolérence au gluten. Pourquoi se réunir dans des ambiances sonores qui rendent toute conversation quasiment impossible, me demandais-je.
Et c’est ainsi que dans le silence retrouvé de mon bureau, de mon clavier, je suis tombée sur des textes, des images et des vidéos sur le compositeur John Cage.
A commencer par son morceau célèbre, que je ne connaissais pas, intitulé 4’33 » dont vous pouvez voir une performance ici.
Quel bonheur d’entendre tous ces bruits qui peuplent le silence et de voir à l’oeuvre tous les possibles que les blancs et les silences laissent deviner.
Découverte aussi pour moi que les réalisations graphiques du compositeur comme cette encre sur papier par exemple: « Cleaning my Pen »
La toute puissance du blanc et des ombres se donnent à voir dans beaucoup de son oeuvre graphique. Ces notes/ dessins me parlent beaucoup aussi:
Je finirai par cette belle citation où Cage lui-même définit son oeuvre:
« Elle s’ouvrira avec une idée simple que j’essayerai de rendre aussi séduisante que la couleur, la forme et le parfum d’une fleur. La fin s’approchera de l’imperceptibilité »4.