
#monaventlitteraire2020, Jour 20 : le livre dont j’aurais aimé rencontrer le héros
Le héros c’est Sylvain Tesson lui-même qui nous embarque dans une cabane sur les bords du Lac Baïkal. Tesson a tenu ce carnet d’ermitage pendant les six mois qu’il a passé dans une de ces cabanes forestières et météorologiques qui parsèment l’immense territoire de la Sibérie.
J’ai beaucoup aimé le récit de ces mois en compagnie de deux chiots, de livres, de thé et de vodka. Sylvain Tesson fait régulièrement des excursions dans la nature immaculée à pied, en patins à glace ou en kayak. Il pèche, coupe du bois, et se réfugie ensuite dans sa cabane pour écrire ses pensées, souvent des aphorismes lumineux sur l’amour, la solitude, les effets de ces heures coupées du monde et du fracas de la vie parisienne. Ou tout simplement pour faire à manger:
« Le soir, je fais du pain. Je pétris longtemps la pâte« .
Ce Robinson moderne a emporté avec lui 67 livres et il en émaille de citations son journal. Un va et vient s’installe entre ses lectures et la vue de sa fenêtre qui change avec les saisons.
« Usage de la fenêtre : inviter la beauté à entrer et laisser l’inspiration sortir. »
Il ne se passe pas grand chose mais j’aurais aimé partager un thé et quelques lectures avec ce « héros-mancier ». Il me reste à lire « La panthère des neiges » où j’espère retrouver un peu cette ambiance au travers de l’expédition au Tibet qui est le décor de ce nouveau récit.
J’ai beaucoup entendu parler de cet écrivain mais ne l’ai pas encore lu. Vous en parlez très bien !
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Merci ! J’ai commencé hier soir à lire « La Panthère des neiges »: un vrai plaisir de retrouver cet auteur et les grands espaces sauvages qu’il décrit.
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