Libre comme l’air ce mois-ci je monterais à bord d’un Transatlantique avec une valise pleine de livres , quelques plaques de cuivre et de chocolat et une pointe sèche.
Je débarquerais quelques semaines plus tard dans le port de New York et je filerais vers le MoMa. Là, je monterais au 3ème étage et ferais une orgie des dessins et gravures de Louise Bougeois qui sont exposés jusqu’au 28 janvier : « Louise Bourgeois, an Unfolding Portrait ».
En 1938, Louise a sans doute pris un paquebot pour aller s’installer à New York. Cette année, on célèbrera le centenaire de sa naissance. En 2018, presque plus besoin de bateau ni d’avion pour rejoindre le Queens et déambuler dans le MoMa. Le site du musée est très bien fait et permet d’avoir à la fois une idée des installations mais aussi des commentaires audio avec scripts des oeuvres de Louise B. classées par thème ou par technique. Comme cette eau-forte appelée A Baudelaire dans laquelle est expliqué son attachement au thème symbolique de la nature : fleurs, ceps de vigne, fruits mûrs.
On y apprend aussi que lors de ses retours en France, les rivières comme la Bièvre l’ont beaucoup inspirée. Comme en témoigne son Ode à La Bièvre. Le texte explique cet attachement : c’est la rivière de l’enfance, utile au fonctionnement de l’atelier familial de restoration de tapisserie ancienne… J’ai appris hier que Bièvre et Beaver ont la même étymologie: la rivière était jadis pleine de castors…un petit clin d’oeil à Simone de Beauvoir, Louise?
Si vous aimez Louise Bougeois, je vous recommande d’explorer ce site. Et si vous êtes riche, ou déjà sur place, foncez 11 W 53rd St, vous ne pouvez pas vous tromper, c’est juste derrière la Trump Tower !!!
D’autres idées d’expos pour 2018? N’hésitez pas à me laisser vos commentaires ou vos suggestions!
Une réflexion sur “B comme Bourgeois, Baudelaire et Bièvre…”