Bien avant Netflix et autres, j’ai toujours eu un faible pour les séries, que ce soit en tant que collectionneuse ou dans ma pratique de la peinture et de la gravure. J’aime les projets qui maturent longtemps et donnent naissance à une kyrielle de choses toutes issues de la même matrice, et pourtant toutes légèrement différentes. Souvent, le souffle, l’énergie qui les a portés sont les mêmes, on le ressent dans le travail . Je le sens quand je suis en train de faire cette série (qui au début, forcément, n’en est pas une), et je le vois après coup quand posés côte à côte les tirages révèlent leur air de famille.
Cette nouvelle série est née comme souvent d’une contrainte – le format 20×20 imposé pour une expo cet automne. Cette contrainte s’est muée en source d’inspiration quand je me suis rendue compte que les photos de papiers peints anciens que j’avais faites cet été au Québec pouvaient entrer dans le cadre. Pour l’histoire des ces papiers peints et la génèse du projet, vous pouvez lire cet article de mon blog si ça vous dit.
Les variations du papier peint m’ont servi de fil conducteur et ont donné son unité à la série qui est un travail de techniques mixtes: photo, estampe et bouts d’eau-forte.

